« En te lisant mon cher Alain, plusieurs fois les larmes me sont montées aux yeux, parce que, bien sûr, les départs de ceux qu’on aime font mal, mais ce qui me bouleverse le plus, c’est l’amour qui jaillit de tes histoires, malgré la mort qui y est omniprésente. On ressort de cette lecture avec une formidable envie de vivre et d’aimer encore plus ceux qui sont là ! »
— Guylaine Tremblay, comédienne (extrait de la préface)
La médecine d’urgence n’est pas un travail sans histoires, le docteur Alain Vadeboncoeur en sait quelque chose. Exerçant ce métier depuis près de 25 ans, il a été le témoin de fins violentes, il a vu des personnes revenir de la mort, il a sauvé des vies in extrémis, il a été confronté à de coriaces malades imaginaires, mais surtout, il a accompagné la douleur de ceux qui perdaient un proche et la joie de ceux qui l’échappaient belle.
Cette expérience lui donne une vision sensible et originale de la mort, indissociable de la vie, qu’il transmet ici dans ces récits d’urgence, mais aussi en racontant ses propres expériences, dont celle du décès de son père, l’écrivain Pierre Vadeboncoeur. Expert autoproclamé de l’agonie, il nous révèle aussi une vérité jusqu’ici ignorée du grand public : même les meilleurs acteurs ne savent pas jouer la mort… sauf ceux qu’il a lui-même formés.
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Revue de presse:
Les urgences d’Alain Vadeboncoeur (Louis Cornellier, Le Devoir, 27 décembre 2014)
« Des récits médicaux empreints de vérité qui sonnent comme une prière de solidarité. (…) Composé de courts essais et de récits qui s’apparentent à des nouvelles littéraires, Les acteurs ne savent pas mourir parle beaucoup de la souffrance et de la mort, mais se veut d’abord une célébration de l’entraide et de la vie. Ici-bas, rappelle Vadeboncoeur, l’entropie est la règle, et « il est surprenant que la vie se développe sur Terre, même si l’univers tend plutôt vers le désordre ». Aussi, ajoute le médecin en empruntant des accents camusiens, « dans ce contexte déprimant, la vie est donc une surprenante, fragile et courageuse anomalie, perdue dans un univers voué à sa perte. Depuis des milliards d’années, elle remonte à contre-courant la rivière du désordre universel ». »
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« Vadeboncoeur nous montre la Grande Faucheuse en pleine face et les sueurs froides qui accompagnent son métier chargé d’adrénaline. » – Josée Blanchette, Le Devoir, 24 octobre 2014.
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Un urgentologue livre d’émouvants récits sur la mort. (Mathieu-Robert Sauvé, UdeM Nouvelles, 24 novembre 2014)
« La plume du Dr Vadeboncœur est riche et percutante. On ne s’ennuie jamais au long des 285 pages d’histoires tirées de la réalité d’une salle des urgences. Y entrent aussi bien des polytraumatisés de la route que des hurluberlus convaincus que le ciel leur est tombé sur la tête. Dans une anecdote savoureuse, on lit qu’une dame se présente aux urgences parce qu’elle réalise qu’elle respire par le nez plutôt que par la bouche. Elle est indécise quant à la voie respiratoire à privilégier. Le médecin l’ausculte et lui donne son congé. »
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« Je venais de terminer Les acteurs ne savent pas mourir et j’avais découvert, grâce au bon docteur Vadeboncœur, la différence entre sympathie et empathie: il faut savoir se mettre dans la peau de celui qui souffre, mais sans se laisser envahir par ses émotions. » (Jacques Lanctôt, Journal de Montréal, 25 octobre 2014).
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Entrevues
Entrevue INFOMAN (12:40): Les acteurs ne savent pas mourir. Radio-Canada, 20 novembre 2014
Mourir à la télévision avec Alain Vadeboncoeur. C’est juste de la TV. ARTV. 15 novembre 2014.
Extrait vidéo du lancement du livre le 6 octobre 2014 au salon funéraire Alfred Dallaire – Mémoria