Le livre est disponible dans toutes les librairies et ici sur le site des Éditions de l’homme.
1 % du revenu des médecins pour régler les frais accessoires du 99 %
Au-delà du jeu politique et de la lutte de pouvoir entre le ministère de la Santé et les fédérations, et au-delà des pressions gouvernementales pour réduire les coûts, une question centrale demeure : peut-on régler le problème des frais accessoires autrement que sur le dos des patients ?
La réponse est d’autant plus simple que nous avons déjà utilisé la solution plusieurs fois, à tel point que je ne comprends même pas pourquoi elle n’a pas encore été évoquée par le ministre.
Ma solution: à lire sur mon blogue @lactualite.
Frais accessoires : le piège caché dans la «solution» du ministre Barrette
Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, entérinera bientôt le système de santé à deux vitesses en «normalisant» les frais accessoires facturés aux patients.
L’accès en fonction des moyens ne sera donc plus un problème, puisqu’il recevra la bénédiction gouvernementale. Ou comment la «solution» aura des conséquences plus graves que le problème.
A lire sur mon blogue @lactualite.
5 enjeux majeurs en santé pour la campagne fédérale 2015
Chouette, une campagne électorale en plein été ! Et pour bien en profiter, nous avons encore 10 bonnes semaines devant nous. Parlera-t-on de santé ? Je n’en ai pas la moindre idée, même si les sujets pertinents ne manquent pas.
Au fait, parle-t-on généralement de santé dans une campagne électorale fédérale ? Au provincial, c’est toujours un enjeu majeur, mais au fédéral, il semble que non, même si mon souvenir n’est pas clair à cet égard. Le débat Maclean’s de jeudi soir était à cet égard fort décevant, puisqu’on a fait l’impasse non seulement sur la santé, mais aussi sur les politiques sociales.
Voici cinq enjeux qui devraient, à mon avis, alimenter les débats :
Texte 1: 1. La volonté de respecter les principes fondateurs des systèmes de santé au Canada ;
Texte 2: 2. Le financement privé des soins médicalement requis ;
et 3. Le maintien du financement public fédéral en santé ;
Texte 3: 4. L’instauration d’une assurance médicaments pour tous les Canadiens ;
Diminution de 28 % de la mortalité des traumatisés au Québec
« Une nouvelle étude publiée dans le World Journal of Surgery par des chercheurs l’Université Laval et du CHU de Québec, dirigée par la Dre Lynn Moore, vient d’ailleurs de prouver que la mortalité des traumatisés s’est encore améliorée — on parle ici de 28 %, puisqu’elle est passée de 5,8 % à 4,2 %. »
Lire mon analyse sur le blogue Santé et sciences de l’Actualité.
Ou bien écoutez ma chronique à Médium Large à Radio-Canada.
Dossier Santé Québec : la centralisation des dossiers médicaux, enfin une réalité
En préparation depuis des années, le Dossier Santé Québec est enfin en train d’être implanté dans tout le Québec. Il permet aux médecins d’avoir accès à toutes sortes d’information essentielle (résultats de tests, radiographies, ordonnances…) en un clic de souris. Alain Vadeboncoeur, chef de l’urgence à l’Institut de cardiologie de Montréal et blogueur à L’actualité, explique ce que ce système contient et quels en sont les avantages pour les médecins et leurs patients.
Le mardi 3 février 2015
Aide médicale à mourir: craignez-vous les dérapages?
Aide médicale à mourir: craignez-vous les dérapages?
Dr Serge Daneault, médecin spécialisé en soins palliatifs, chercheur et professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, signataire du Collectif de médecins du Refus médical de l’euthanasie, auteur de « Et si mourir s’apprivoisait, Réflexions sur la fin de vie »
Dr Alain Vadeboncoeur, chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal
Jeudi le 12 février 2015
Je ne tuerai plus les patients que j’aiderai à mourir
Au tout début, je m’étais moi-même posé la question : est-ce que j’agirais ? Une réflexion toute personnelle, mais lourde de conséquences. Est-ce que je pousserais le piston de la seringue pour aider un patient à mourir ?
J’en étais arrivé à la conclusion que oui, parce que je ne pourrais refuser à un patient très souffrant l’aide médicale à mourir pour le forcer à rester «parmi nous».
Et si le docteur Barrette ne savait pas qu’il était devenu ministre ?
« Le tribun a ouvert en murmurant : «Bon, ce soir, je vais être gentil…» Après une pause, pendant laquelle il savourait son effet, le discours a démarré. D’abord doucereux, le ton est monté graduellement, devenant peu à peu cinglant. Ma foi ! On aurait dit mon parrain, Michel Chartrand, réincarné en médecin.
Salve après salve, c’était une démonstration implacable. Plus il parlait, plus ses mots étaient durs, jusqu’à ce paroxysme où il pointa longuement son index accusateur. Puis, au bout de 30 longues minutes, il avait terminé. Il ne souriait plus. »